Thomas Roux à limoges nous expliquer les métiers de la santé : portrait d’un directeur d’hôpital

On parle peu d’eux et pourtant, ils ont sous leurs ordres parfois plus de mille professionnels et doivent gérer les finances d’un établissement de santé.

Etre directeur d’établissement de santé est un moyen d’œuvrer dans ce domaine, avec d’autres méthodes, comme pourrait en témoigner Thomas Roux à Limoges où il est à la tête de la polyclinique. Comment fait-on pour devenir directeur d’hôpital ou de clinique ? Est-ce une voie à suivre si l’on veut un métier calme et sans tracas ? Explications.

Quel est le parcours d’un directeur de centre hospitalier ?

Aucun enfant, sans doute, ne se rêve directeur d’établissement de santé. Les clichés de genre ont la vie dure et encore en 2019, une étude réalisée auprès d’enfants montrait que le métier d’infirmier était toujours vu comme féminin à 37%, alors que, garagiste, pour 75% des enfants interrogés, est un métier d’homme.

Si l’on interroge les petites filles et les garçons, les premières disent qu’elles veulent exercer une profession qui leur permettra de prendre soin des autres, alors que les garçons veulent faire un métier « utile Â». Quand on sait que 30% des salariés jugent leur travail vain, il reste à espérer qu’ils ne déchantent pas en grandissant.

Avant d’être à Limoges, Thomas Roux a fait le choix des deux : aider son prochain tout en étant utile, en voulant être directeur de centre hospitalier.

Pour cela, il a d’abord fait une maitrise de droit public. C’est seulement après ces quelques années que l’on peut affiner sa formation en intégrant l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique avec pour spécialisation le métier de directeur d’hôpital.

La formation est donc longue et peut ne pas s’arrêter. En effet, afin de ne pas rester enfermé dans sa pratique, à Limoges, Thomas Roux suit le Cycle des Hautes Etudes du Service Public, en cumulant son poste de directeur de la polyclinique avec la reprise des cours.

Dès sa formation initiale achevée, un futur directeur de centre hospitalier doit composer avec la mobilité professionnelle. En fonction des territoires, les besoins peuvent être plus ou moins forts. Comme dans d’autres professions, il faut s’habituer à chaque fois à travailler d’une manière différente, avec des professionnels qui vont eux aussi varier, tout comme la manière de gérer les finances d’un établissement de santé.

Quels sont les problèmes auxquels on peut être confrontés quand on dirige un hôpital ou une clinique ?

La mobilité professionnelle peut déjà être vue comme un premier problème par de nombreuses personnes qui ne sont pas adeptes du changement.

Après la Seine Saint Denis, Paris, Nantes ou Montoire en région Centre Val de Loire, c’est à Limoges que Thomas Roux a posé ses bagages avec sa famille.

L’expérience suivante allait se révéler forte, à plus d’un titre. Nous sommes en 2018 et Thomas Roux, à Limoges est nouveau. Il doit faire ses preuves en tant que directeur d’un centre hospitalier un peu particulier puisqu’il traite la santé mentale.

La psychiatrie, au contraire de la santé physique, est pourvue annuellement d’une dotation. Peut-on dire que c’est le parent pauvre de la santé ? Sans doute, d’autant que la santé mentale a mauvaise presse ou pire : on n’en parle pas.

Pour changer cela, le nouveau directeur d’établissement communique dans les médias pour faire connaitre son métier et la psychiatrie. Parler pour désacraliser ou plutôt pour arrêter de diaboliser la santé mentale. En peu de temps à Limoges, Thomas Roux est une tête connue : on l’a vu dans différentes émissions, on a entendu sa voix à la radio et plusieurs journaux ont affiché sa photo pour parler du Centre Hospitalier d’Esquirol.

Le métier de directeur n’est donc pas un poste où l’on reste caché. Il ne faut pas craindre de s’exposer, de prendre la parole.

Autre événement majeur qui a touché Thomas Roux à Limoges mais aussi tous les professionnels de santé dans le pays et les particuliers : l’arrivée du Covid-19. L’épidémie fait des ravages, mais aussi des dégâts sur la santé mentale. La peur d’être contaminé, ou encore de transmettre la maladie à des personnes fragiles auxquelles on tient met la confusion dans certains esprits.

Sous le choc, les parents regardent les chiffres des morts et des contaminés tous les jours dans les médias, sans se rendre compte à quel point cela peut faire peur aux enfants. Les demandes en pédopsychiatrie explosent pour des rendez-vous quelquefois en urgence, alors que les professionnels sont peu nombreux et donc surchargés de travail.

Après Esquirol, toujours à Limoges, Thomas Roux prend la tête de la polyclinique. La crise du Covid-19 n’est pas terminée, loin s’en faut et là encore, il faut faire avec des professionnels éreintés, ouvrir des unités Covid et trouver des endroits où les gens pourront aller se faire vacciner.

Comme pour la santé mentale, le rôle de la prévention est primordial.

Etre directeur d’établissement de santé suppose donc d’être un bon communicant. Thomas Roux, sur Limoges a usé de toutes les possibilités mises à sa disposition pour parler de la santé mentale, pendant son travail à Esquirol, mais est-ce que son travail a porté ses fruits ?

L’avenir ne tardera pas à le dire. Les français avouent ne pas avoir de connaissances dans ce domaine et aimeraient une prise en charge plus précoce des troubles. Mais cela demande du temps et des moyens. Deux critères importants dont manque cruellement le domaine de la santé en 2022.

Alors que la psychiatrie était un sujet d’intérêt « honorable Â», il y a moins de deux siècles, on dit d’elle désormais que c’est un secteur moribond. Cela peut faire peur, surtout quand on sait que la maladie mentale peut toucher n’importe qui.

Qui alors ; que ce soit le malade lui-même ou sa famille ; ne souhaiterait pas un regard bienveillant et un traitement adapté ? La prise de conscience doit se faire rapidement. Sur Limoges, Thomas Roux a mis sa pierre à l’édifice et a sa conscience pour lui. Il a rempli le rôle qui était le sien : celui de directeur d’un établissement de santé. Quelle qu’elle soit. Et elles sont étroitement liées pour qu’une personne aille bien.

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