On parle beaucoup des avantages écologiques et économiques des voitures électriques, mais qu’en est-il réellement ? Selon Laurent Castaignède, ingénieur français spécialiste de l’analyse de l’impact environnemental des transports, nous sommes en réalité face à un “électrigate” qui pourrait bien coûter cher aux constructeurs et consommateurs.
Dans son livre “La ruée vers la voiture électrique – Entre miracle et désastre”, il soulève les problèmes de production, d’extraction des métaux rares pour les batteries et la fausse promesse du tout-renouvelable.
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Electrigate : derrière les chiffres impressionnants se cachent des périls
Laurent Castaignède montre que si l’on suit certaines hypothèses, la production de batteries devrait être multipliée par quarante entre 2020 et 2040, ce qui signifie que les voitures électriques représenteraient la moitié des métaux extraits pour les secteurs de l’énergie propre. Parmi ces métaux, on retrouve le cobalt, le lithium, le nickel, le manganèse et le graphite, essentiels à la fabrication des batteries de véhicules électriques.
Risque de pénurie des ressources indispensables aux batteries
Cependant, le problème principal réside dans la mauvaise répartition géographique de ces ressources, souvent concentrées dans des zones politiquement instables ou minées par les conflits et l’exploitation des travailleurs. Par exemple, la majorité du cobalt provient de la République démocratique du Congo où les conditions d’extraction sont souvent déplorables.
Des amalgames qui brouillent les pistes
L’auteur souligne également que certains amalgame tendent à idéaliser l’image des voitures électriques en mettant en avant la production d’électricité renouvelable dans certaines régions. Or, il n’est pas forcément possible de recharger facilement sa voiture avec cette énergie “propre” :
- Le cas du Québec : malgré une production 100% renouvelable (hydroélectrique et éolienne), le réseau n’est pas adapté pour permettre aux utilisateurs de recharger correctement leurs véhicules ;
- Les problèmes de stockage et de distribution de l’électricité doivent également être pris en compte lorsque l’on vante l’énergie verte des voitures électriques.
Poids grandissant des véhicules : un cercle vicieux
Laurent Castaignède pointe du doigt une autre faille dans l’argumentaire en faveur des voitures électriques : leur poids toujours croissant.
En effet, les innovations techniques et les gains de productivité n’ont fait qu’accroître la taille des véhicules mis sur le marché, rendant impossible une réelle économie de carburant ou de ressources :
- Consommation inévitable de métaux rares pour les batteries ;
- Manque d’efficacité des performances de la batterie sur longue distance, surtout pour les véhicules lourds ;
- Augmentation du poids des véhicules électriques mettant à mal les infrastructures routières et freinant la recherche en matière de réduction des émissions de CO2.
Vers un futur incertain pour l’automobile électrique ?
Loin d’être une solution miracle, l’électrification massive du parc automobile pourrait représenter un désastre écologique et économique monumental. Les gouvernements et constructeurs se voient ainsi confrontés à plusieurs dilemmes :
- Assurer la transition vers des sources d’énergie plus propres tout en maintenant leur compétitivité face à leurs concurrents dans le monde entier ;
- Bâtir des infrastructures solides pour accompagner cette évolution sans sacrifier le bien-être des populations concernées par l’extraction des métaux précieux pour les batteries ;
- Poursuivre l’amélioration des performances des véhicules électriques et prolonger leur durée de vie tout en limitant les répercussions néfastes sur l’environnement.
En somme, Laurent Castaignède invite à la prudence dans la course effrénée vers l’adoption généralisée des voitures électriques. Face aux problématiques soulevées et à la nécessité impérative de préserver des ressources déjà soumises à rude épreuve, il semble crucial de remettre en question certains choix technologiques et industriels avant qu’il ne soit trop tard.
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