La segmentation du système d’information pour plus d’efficacité et de sécurité

Parmi les principes importants pour se protéger contre les attaques, il vous faut privilégier la segmentation; car c’est une des pratiques qui vous protégera le mieux (le plus), contre les attaques de type WannaCry ou similaires.

Segmenter son SI pour plus de sécurité

La segmentation du système d’information pour plus d’efficacité et de sécurité, surtout vis à vis de la cybersécurité. 

Malgré le fait que la cybersécurité a pour objectif principal d’empêcher toute attaque, il arrive malheureusement que certaines d’entre elles réussissent quand même.

Pour cette raison, il est aussi important que la cybersécurité s’intéresse à la mise place de plans permettant d’atténuer l’impact d’une violation réussie.

Sachez qu’en matière de stratégies d’atténuation d’impacts des menaces cybersécurité, la segmentation du réseau se positionne parmi les plus efficaces. Elle est en tout cas la plus recommandée, et ce par plusieurs normes de cybersécurité. En plus de cela, elle permet aussi une gestion et un contrôle plus simplifié du réseau. Mais pourquoi précisément ?

La segmentation du système d’information pour plus d’efficacité et de sécurité,  surtout vis à vis de la cybersécurité.  Découvrez dans cet article ce qu’est la segmentation réseau ! Mais aussi, comment elle fonctionne ? Et enfin, quels sont ses avantages pour une organisation.

Qu’est-ce que la segmentation du système d’information ?

La segmentation est la division du réseau informatique en composants plus petits et, par conséquent, plus faciles à gérer, appelés zones. Les zones en question se composent de plages d’adresses IP, de sous-réseaux ou de groupes de sécurité conçus généralement pour améliorer les performances et la sécurité.

Notez que la segmentation implique souvent d’investir dans du matériel supplémentaire tels que des commutateurs, des routeurs et des points d’accès, surtout pour le cas d’une segmentation physique.

Une fois qu’un réseau est segmenté, que ce soit logiquement ou physiquement, en plusieurs composants ou groupes d’interfaces plus petits, il devient plus simple pour les administrateurs réseau de le gérer et de le surveiller, vu qu’ils peuvent dorénavant se concentrer sur une unité plus réduite à la fois.

Chaque zone isolée d’un réseau peut avoir des exigences et une politique de sécurité différentes. On peut aussi mettre dessus des types d’application avec le même niveau de confiance.

La segmentation du réseau, préconisée par le standard IEC 62443 !

La segmentation est plus qu’une simple recommandation adressée aux entreprises qui souhaitent plus de sécurité et d’efficacité sur leur réseau, elle est une des préconisations phares du standard IEC 62443, qui pour ceux qui l’ignorent est un ensemble de normes sur les « Réseaux de communication industriels – Sécurité informatique des réseaux et des systèmes ».

Ainsi, les organisations qui doivent répondre aux normes de sécurité des données de l’industrie des cartes de paiement sont par exemple tenues de segmenter leur réseau pour les autorisations de cartes de paiement du point de vente. Cela est nécessaire pour empêcher que des actifs critiques ne se connectent directement à Internet et donc ne s’exposent trop aux cybermenaces.

Le standard ou norme IEC 62443, comme évoqué plus haut, est une série internationale sur la sécurité informatique des réseaux et des systèmes. Divisée en différentes sections et qui décrit à la fois les aspects techniques et les aspects liés aux processus de la sécurité informatique industrielle, cette norme propose un cadre de cyberdéfense en profondeur des systèmes industriels, que ce soit ceux de la petite usine de production ou ceux de structures plus grandes comme un réseau de transport par exemple.

Pour en revenir à la segmentation, si la norme IEC 62443 la préconise, c’est qu’elle est un rempart efficace pour limiter les intrusions et faire face efficacement aux cyberattaques. Cela s’explique par plusieurs raisons.

L’une de ces raisons est notamment le fait qu’une fois réparti en blocs, le réseau devient plus facile à gérer et à surveiller et aussi que les ressources vitales de l’entreprise peuvent être mises à l’abri dans un bloc qui sera difficile d’accès par les attaquants ou les programmes indésirables.

La mécanique de la segmentation de réseau

Il existe de nombreuses manières de segmenter un réseau, mais les plus utilisées sont les suivantes :

  • LES RESEAUX LOCAUX VIRTUELS (VLAN)

La segmentation a longtemps été réalisée en créant des segments réseaux avec des VLANs (pour réseaux locaux virtuels). Les réseaux locaux virtuels (VLAN) créent des segments de réseau plus petits avec tous les hôtes connectés virtuellement les uns aux autres comme s’ils se trouvaient dans le même LAN (Réseau local).

Les sous-réseaux créés utilisent des adresses IP pour partitionner un réseau en sous-réseaux plus petits, connectés par des périphériques réseau. Ces approches permettent non seulement des performances réseau plus efficaces, mais servent également à empêcher les menaces de se propager au-delà d’un VLAN ou d’un sous-réseau particulier.

  • UTILISER LE PARE-FEU POUR SEGMENTER LE RESEAU

Les administrateurs réseau peuvent aussi déployer des pare-feux à l’intérieur du réseau pour créer plusieurs domaines fonctionnels. Le but avec cette stratégie de segmentation est de limiter les surfaces d’attaque, empêchant ainsi les menaces de se propager plus facilement au-delà d’une zone. Si vous êtes dans le domaine de la finance, un exemple pourrait être de séparer les applications d’ingénierie de la finance jugées trop sensibles dans un segment bien sécurité.

  • UTILISER LE RESEAU DEFINI PAR LOGICIEL (SDN)

Au lieu d’utiliser du matériel pour la prise en charge des services réseau, le SDN (Software Defined Network) permet aux administrateurs réseau de virtualiser la connexion réseau physique.

Il apporte aussi une plus grande programmabilité du réseau grâce à des contrôleurs centralisés qui sont abstraits du matériel physique du réseau et permet pour cette raison une segmentation plus simple du réseau.

La segmentation pour un réseau plus efficient

Lorsque trop d’équipements sont connectés en permanence sur le même réseau, celui-ci perd en performance et devient également plus difficile à gérer, à surveiller ou encore à commander. Qui dit trop d’équipements sur un même réseau signifie aussi que des flux de communication et des échanges privés affluent sur le réseau et créent ce qu’on appelle « bruits de fond ».

Or, quand des « bruit de fond Â» s’installent, le fonctionnement des automates, si vous utilisez des automates bien sûr, présents sur le réseau est perturbé. Ils ne pourront plus traiter efficacement les requêtes, ni faire des analyses pertinentes. Voilà pourquoi il est toujours conseillé aux organisations de ne jamais faire grandir continuellement leur architecture réseau sans la segmenter d’abord.

Eviter la sur-segmentation du réseau

Lors de la conception d’une stratégie de segmentation du réseau, il est néanmoins important d’éviter la sur-segmentation, car cela peut entraîner une perte de “gérabilité” et de portée. Bien que la segmentation soit souvent considérée comme une solution à des défis importants en matière de conformité, de sécurité et de connectivité, les entreprises doivent évoluer progressivement pour évaluer l’état actuel de la “gérabilité” et éviter de trop compliquer le réseau.

La segmentation pour un réseau plus sécurisé

La segmentation présente de nombreux avantages, mais c’est le niveau de cybersécurité qu’elle apporte qui est le plus intéressant.

Confinement des données sensibles dans des zones plus sécurisées.

Les administrateurs réseau segmentent des zones en fonction des besoins d’usages de chacun des utilisateurs. Cette façon de procéder leur permet de n’accorder aux utilisateurs que l’accès aux ressources et aux données dont ils ont réellement besoin. Les données plus sensibles sont, quant à eux, placées dans des zones ou des parties du réseau où les chances de fuites ou d’attaques sont plus faibles.

Sachant que les attaques proviennent généralement des zones où les utilisateurs sont actifs et qu’en plus grâce à la segmentation ces zones sont plus encadrées et surveillées, les zones où sont placées les données sensibles sont à l’abri de toute menace.

Ralentir les attaquants.

La segmentation du réseau vous permet aussi de faire gagner du temps supplémentaire lors d’une cyberattaque qui touche votre réseau. Si un attaquant parvient à percer votre réseau et que ce réseau est segmenté, il faudra alors un certain temps supplémentaire à l’attaquant pour sortir de cette partie segmentée du réseau pour accéder aux ressources qu’il souhaite vraiment.

Accroître la sécurité globale des données.

La création d’une couche de séparation entre les serveurs contenant des données sensibles et tout ce qui se trouve en dehors de votre réseau grâce à la segmentation peut faire des merveilles pour réduire votre risque de perte ou de vol de données.

Visibilité accrue sur les éventuelles menaces.

Lorsque vous segmentez votre réseau, sur chaque segment qui accueille un nombre raisonnable d’outils et d’utilisateurs, vous pouvez installer un pare-feu et autres logiciels de cybersécurité qui donneront une meilleure visibilité sur tout le trafic passant par celui-ci.

Une meilleure gestion des menaces internes et des attaques.

La segmentation fournit également un moyen logique pour isoler une attaque active avant qu’elle ne se propage sur le réseau. À part cela, elle offre également un moyen gérable d’identifier et d’atténuer les chemins d’accès vulnérables exploités lors d’une attaque. Très important aussi, grâce à la segmentaiton, vous pouvez personnaliser les moyens de défenses en fonction du segment, de son importance et aussi des risques auxquels il fait face.

Auteur Antonio Rodriguez, Editeur et Directeur de Clever Technologies

Rédacteur chez Journal Infos It
Je suis passionné des nouvelles technologies, du numérique et des technologies du Web. Nous diffusions des actualités sur l’ensemble des solutions, logiciels, plateforme ou autres.
Marcel tricotte
  • Support (système d'échappement) WALKER 80213
    Fabricant: WALKER. Hauteur [mm]: 63. Index: WALK80213. Largeur [mm]: 9. Lettre distinctive: 23. Longueur [mm]: 1. Numéro d'information technique: 23. Numéro du fabricant: 80213. Poids [kg]: 0,176.
  • Support (système d'échappement) WALKER 80144
    Fabricant: WALKER. Hauteur [mm]: 35. Index: WALK80144. Largeur [mm]: 15. Lettre distinctive: 22, 23. Longueur [mm]: 35. Numéro d'information technique: 22. Numéro du fabricant: 80144. Poids [kg]: 0,152.
  • Support (système d'échappement) WALKER 80156
    Fabricant: WALKER. Hauteur [mm]: 29. Index: WALK80156. Largeur [mm]: 125,5. Lettre distinctive: 22, 23. Longueur [mm]: 58. Numéro d'information technique: 22. Numéro du fabricant: 80156. Poids [kg]: 0,137.
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